5 janvier 2012
La porte
Me voici enfin devant la porte, transie. Je sonne ; aucun écho de l’autre côté. Sur la droite, la plaque de cuivre brille et me renvoie mon image. Personne ne bouge. Le lourd battant de chêne patiné par le temps supporte un antique marteau de fonte en forme de main. Je l’actionne et le bruit sourd résonne dans la cage d’escalier. Le bas de porte est tout bosselé tant il a reçu de coups de pieds, mais ce n’est pas demain la veille qu’il cédera sous les assauts répétés des chaussures… Ah ! j’entends claquer les talons de petits pas pressés… Mais ce couloir est interminable !
Un cliquetis : la porte gémit en tournant sur ses gonds.
Jeannine
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