Ça va mieux en le disant!
Adressé à : Madame Pascale Fabien
co-directrice de l’hebdomadaire MARALETE
« Ça va mieux en le disant ! »
C’est au bas-mot
la mille et unième fois
que je
jette un œil
sur la rubrique susnommée. Aujourd’hui seulement je la fais mienne.
Une fois n’est pas coutume,
et je vais vous dire
vos quatre vérités,
car vraiment
la coupe est pleine ! ! !
Je suis abonné à votre magazine
depuis des lustres,
depuis les années 70, ce n’est pas peu dire !
Cela fait donc un sacré bail
et m’autorise largement
à vider mon sac !
J’ai
porté aux nues
jusqu’à ce jour, votre tolérance et votre vigilance face à l’information,
votre œil de lynx
souvent assassin
– c’est votre fonds de commerce, non ? –,
vos critiques et chacune de vos mises en garde me nourrissaient et secouaient parfois ma
tête de linotte…
Mais aujourd’hui ! !
halte à tout !
Je ne suis pas un perdreau de l’année
et je ne vous reconnais aucunement le droit de me faire
prendre des vessies pour des lanternes.
Votre édito de cette semaine (n° 3283)
on peut dire torchon et je pèse mes mots –
intitulé « Le déclin de l’empire masculin »
avec ce gros plan obscène en couverture :
(je parle des larmes de crocodile
coulant sur le visage de ce pauvre homme hirsute et ravagé, je présume,
par une vie de patachon,),
votre édito donc n’est qu’un faire-valoir de bas-étage,
pour vous congratuler entre vous, les deux filles « chefs d’entreprise »
Les bras m’en tombent :
vous n’êtes que deux gonzesses avec
des dents qui rayent le parquet, prêtes à faire feu de tout bois !
Pensez-vous que votre prénom (Pascale) ait été déterminant dans votre
féminisme d’opérette ?
Je pense à Lui, Pascal et ses pensées.
Lui au moins en avait ! ! !
Enfin
la cerise sur le gâteau
dans ce même numéro, vos commentaires, sous la photo de Goran Bregovic, page 72 !
Ma parole !
Vous vous prenez pour quelqu’un d’autre ou quoi ?
Ça vous fait-il de l’ombre
Que, outre son sourire et sa voix,
il soit surtout et avant tout
Un Grand musicien ?
Mais c’est un virtuose !
Bon dieu ! Passez derrière le miroir !
Car sa séduction, madame, n’estpas
à l’image de la vôtre,
une fin en soi !
Je ne vais pas jeter les prochains numéros de votre magazine,
car faute de grives, on mange des merles,
mais méfiez-vous !
Il ne faut pas prendre les enfants du bon dieu pour des canards sauvages ! !
Tous vos lecteurs n’ont pas
une mémoire de lièvre…
Voilà madame Fabien, mon coup d’humeur du jour ; je sais bien que
« Ce n’est pas en cassant le thermomètre qu’on fait baisser la fièvre »
Mais « ça va vraiment mieux en le disant »
Kenavo !
Votre ex fidèle lecteur : Jean Blogzinc d’Auray